Lorsque le désir de donner à un organisme ou une fondation (publique ou privée) nous anime, il convient de privilégier des stratégies qui permettent de maximiser l’efficacité du don prévu.
Pour ce faire, l’assurance vie est un outil fort intéressant car sa fiscalité lui permet d’optimiser à la fois le don ainsi que sa valeur nette.
Plusieurs stratégies peuvent être considérées par le philanthrope :
Don d’un nouveau contrat
Sous cette stratégie, le nouveau contrat est transféré à l’organisme de bienfaisance. Il en devient alors propriétaire et bénéficiaire.
Le donateur paiera les primes et recevra, annuellement (de son vivant), un reçu officiel pour don de bienfaisance. L’organisme touchera la prestation versée lors du décès du donateur.
Don d’un contrat existant
Ici, le mécanisme reste sensiblement le même, mais avec un contrat existant. L’organisme pourrait émettre un reçu officiel pour don de bienfaisance au montant de la juste valeur marchande du contrat au transfert (évaluation faite par un actuaire).
Cette stratégie est avantageuse si l’on utilise un contrat de plus de 10 ans, ou encore un contrat de 3 à 10 ans dont le but initial n’était pas le transfert de propriété à un organisme (documentation à l’appui).
Le don sera traité comme une disposition aux fins fiscales. Ainsi, si la valeur de rachat du contrat est supérieure à son prix de base rajusté, le donateur devra déclarer cette différence comme un revenu1.
Nomination de l’organisme de bienfaisance à titre de bénéficiaire
Un organisme de bienfaisance peut aussi être nommé à titre de bénéficiaire d’un contrat d’assurance. Le donateur ne bénéficiera toutefois d’aucun avantage fiscal de son vivant.
Au décès de l’assuré, la succession recevra un reçu officiel pour don de bienfaisance équivalent à la prestation versée par l’assurance vie.
Cette stratégie a l’avantage d’être plus flexible, les deux premières étant considérées comme un don irrévocable.
Remplacement de patrimoine
Un donateur pourrait également souscrire une police d’assurance vie comme stratégie de remplacement de patrimoine, dans l’intention de « rembourser » à la succession les actifs dont il a fait don de son vivant.
S’il détient des sommes au sein d’une compagnie de gestion, le traitement fiscal particulier du don philanthropique, de l’assurance-vie et des sociétés (comme le taux d’inclusion à 0%, le compte dividende capital, …) peut maximiser la création de valeur pour tous les intervenants.
Que ce soit personnellement, à travers vos dons, ou professionnellement, lors d’une consultation auprès d’un client, en optimisant les stratégies de donations, vous participerez activement à l’enrichissement de toute une société!
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1 En vertu du paragraphe 148(7) de la LIR